mardi, février 13, 2007

Brunch pictos (suite)

Lors d'un précédent post, je vous disais que j'allais partager mon expérience de fabrication de pictogrammes avec d'autres parents. Cet après-midi, je feuilletais la publication 'Contact Autisme' de l'association Autisme Québec. Oh, surprise! Je vois ma photo au bas d'un article. Et oui, les intervenantes de l'association ont pondu un petit mot pour partager cette expérience de quelques parents.

Voici l'article en question:

Brunch pictos
Par Véronique Piuze

Par un beau dimanche du mois d'octobre, sept parents se sont réunis pour en apprendre plus au sujet des pictogrammes. Mme Linda Thériault a généreusement accepté de venir partager son savoir et son expérience avec d'autres parents. Linda est arrivée préparée, munie d'une présentation PowerPoint et de matériel diversifié.

Tout le monde a bien travaillé ce matin-là. Les parents sont tous repartis avec des pictogrammes prêts à être utilisés. Certains étaient sceptiques avant de venir, mais ils sont repartis convaincus, comme l'exprime si bien Salma : «Je pensais que c'était très compliqué, que je devais faire les dessins par ordinateur. Je suis agréablement surprise. Je trouve que c'est un outil important qui facilitera beaucoup le quotidien et qui me sauvera beaucoup d'énergie.»

Ce fut également un moment privilégié pour se rencontrer entre parents. «Voir que je ne suis pas toute seule à vivre avec cette différence me donne beaucoup d'énergie.»

Si vous êtes intéressés à venir fabriquer des pictogrammes, vous pouvez le faire à Autisme Québec sur rendez-vous. Vous aurez accès aux logiciels Boardmaker, Picture this et Communimmage ainsi qu'à la plastification, et ce, à des coûts minimes. Vous n'avez qu'à communiquer avec Véronique Piuze au 624-7432 pour prendre rendez-vous.

Gentil vs Content

Lors d'un précédent post, je vous avais parlé que je récompensais Antoine pour ces bons comportements à l'école. Lorsqu'il avait un bonhomme sourire dans son agenda, je le félicitais et lui disais qu'il avait été gentil à l'école et que j'étais contente de cela.

Et bien voilà, nous nous sommes rendu compte (l'école et moi), qu'Antoine associait le visage de quelqu'un de souriant à 'gentil' et quelqu'un qui était triste à 'pas gentil'. Une fois je pleurais, il m'a alors touché le visage et il a fait un sourire forcé et il m'a dit: «Gentil!». Il voulait que j'arrête de pleurer et que je mette mon plus beau sourire. Oh la la!!! Ce n'était vraiment pas le résultat que j'escomptais en instaurant ce système de récompenses.

Il faudra donc lui désaprendre ce mauvais apprentissage et tout recommencer à zéro. L'orthophoniste va nous bâtir un modèle à mettre en place à l'école, ainsi qu'à la maison.

Antoine prend tout au premier degré. Il va s'en dire qu'il ne comprendrait pas les blagues au sens figurés, il les prendrait sûrement à la lettre.